Nous annonçions ci-dessous que nous ne remanierons notre site que lorsque nous aurions les résultats de l'ETUDE payée 25.000 euros en 2016 aux "associations-enteprises AERHO et ESPACES. Une étude "sur l'impact des pigeonniers de Paris (installés entre 2007 et 2011)... Cette étude a finalement été rendue publique à l'Hôtel de Ville le 25 juin 2019 devant un parterre d'une vingtaine de personnes dont la majorité ne connaissaient rien à ce domaine. (Des figurants ?) Nous avions eu connaissance de cette Etude sur papier, désormais intitulée : "ETUDE DES PIGEONNIERS de PARIS : POUR UNE GESTION ETHIQUE, RAISONNEE ET DURABLE DES PIGEONS BISETS" (rapport réduit / Version finale juillet 2017 : 121 pages). Réfèrence : Marché pour procédure adaptée de la Ville de Paris, n° 20161230001704 / conclu avec AERHO et ESPACES.
Et avons eu le choc d'apprendre (page 71) que "Sur Paris, le nourrissage à l'intérieur des pigeonniers, en vigueur depuis 2003, date d''installation du 1er pigeonnier (note de l'AMB : il s'agit du pigeonnier expérimental de la Porte de Vanves (14ème), inauguré par Nadia Fontenaille, Présidente fondatrice de la SPOV et Bertrand Delanoë, Maire de Paris en mars 2003). .... Que le nourrissage des pigeonniers, en vigueur depuis 2003 a été supprimé à partir d'octobre 2014. Cet arrêt de nourrissage perdure à ce jour."
Nous nous interrogeons :
Photo - fin été 2022 - de Notre pigeonnier du 11ème, le 1er des 12 installés entre 2007 et 2011, livré à la flore sauvage
- Le 7 janvier 2022, je me suis rendue à Beaubourg, devant la camionnette de Giuseppe où l'"on" nous avait dit que l'on empoisonnait les pigeons...
Derrière cette camionnette, une Berline noire avec un homme brun, barbu, portant des lunettes noires, stationnait...
Je me suis mise à plat ventre sous la camionnette afin de tenter de récolter les graines de blé colorées en rouge.
Giuseppe a sorti sa tête hors du camion et s'est écrié : "Qui est là ?".
Nous nous sommes chaleureusement salués. Il m'a dit que les graines n'étaient pas empoisonnées et qu'aucun pigeon n'en était mort.
La Berline noire a démarré en trombe à ce moment....
J'étais avec Giuseppe, lui parlais, oubliant le téléphone reçu auparavant : "vous avez vu ? C'est de la folie !" Ce à quoi j'avais juste répondu : "la folie, c'est que l'on n'ait pas encore relogé Giuseppe et que l'on n'ait pas encore mis des pigeonniers dans ce quartier !". "Mais cela n'a aucun rapport", m'a répondu cet interlocuteur, en rage...
Giuseppe s'est juste plaint de ses yeux qui le brûlaient : il cherchait une crème qui serait tombée devant la porte de son camion.
Puis, comme si nous avions toute la vie devant nous, Giuseppe et moi avons parlé des pigeons, des merveilleux parents pigeons.
Il faisait très froid. Je suis partie la mort dans l'âme, abandonnant Giuseppe à son sort. J'avais eu envie de le serrer contre mon coeur, de l'extraire de son camion "poubelle", de l'emmener au chaud. (La détermination de Giuseppe à s'opposer au sort atroce des pigeons et pourtant bien caché correspond à la mienne, fin novembre 2005, de faire arrêter "ça" : à l'époque on faisait éclater sous vide les pigeons du Centre Pompidou...Il n'y avait pas que là, c'était partout. Giuseppe et moi avons le même âge). En m'éloignant, j'ai juste dit à Giuseppe : "moi, je ne mourrai pas tant qu'il n'y aura pas au moins 2 pigeonniers devant le Centre Pompidou". Nous nous sommes souri... et je l'ai laissé....
- Le 12 janvier, nous apprenions sa mort....
- Le 14 janvier, j'ai laissé une déposition au commissariat du 4ème, me suis fort étonnée d'entendre dire qu'il n'y aurait pas d'autopsie puisque Giuseppe se serait fait agresser le 4 janvier. J'ai interrogé : ce serait donc ce qui aurait causé sa mort ? Sur quelle partie de son corps l'a-t-on frappé ? Réponse : SILENCE.
Voilà ! Cependant, quelques jours après, nous apprendrons de quelle manière Giuseppe se serait fait agresser le 4 janvier, par 2 hommes : "on" l'aurait tiré par les pieds hors de son camion et sa tête aurait heurté le bord du trottoir.... Les témoins n'auraient pas souhaité s'exprimer..., témoigner.
Cher Giuseppe, un jour nous saurons !!!
- Le 3 mars 2022, nous avons reçu de la part de la famille de Giuseppe le message suivant : "Giuseppe est dcd d'une embolie pulmonaire massive"....
Ah bon ? Après une telle énième agression, après tant et tant d'autres auparavant dont sont témoins toutes les personnes qui l'ont soutenu, accompagné depuis 2010, date de son expulsion de son logement, c'est à dire depuis qu'il s'est retrouvé à la rue, jeté comme un vulgaire détritus d'une socièté bien-pensante et malveillante... Qui déteste les gens qui "aiment" les pigeons".... Mais comme le dit si bien Giuseppe, c'est la Justice qu'il a commencé à aimer et pas forcément les pigeons...
L'Ambassade des pigeons répond la même chose à la plupart de ces journalistes friands de toutes ces choses affectives ridicules au vu des tortures subies par les pigeons depuis... toujours ! (heureusement qu'il y a d'autres journalistes formidables, curieux, efficaces, respectueux du travail d'autrui, hyper compétents ! L'Ambassade des pigeons en a rencontré des fabuleux : à Brionne, au Neubourg en Normandie par exemple, dernièrement. Merci à eux).
Et maintenant, regardons les VIDEOS extraordinaires de Diane Richard et de Sabrina Kaast sur Giuseppe :
- "Les Anges ne meurent pas"
- "Le Crépuscule des oiseaux", entre autres.....
Et attendons avec patience que ANTONIO PRATA diffuse au grand public son film merveilleux, intitulé : "MONSIEUR PIGEON" que nous avons eu le bonheur de voir en juin dernier.
!Et LISONS le livre fabuleux co-écrit par Giuseppe Belvédère avec Marie-Simone POUBLON, aux éditionsmariesimone@gmail.com : "LES AILES DU PARADIS"